lundi 29 septembre 2008

Trop Galère




Décidément, pour moi c'était trop galère de rester sur over-blog pour vous envoyer ces moments pékinois.
Ici c'est mieux : je peux recevoir vos commentaires et y répondre !
A propos de galère...
Samedi dernier à la banque.
Au départ chose simple, j'avais même repéré une agence pas loin de chez moi (pas loin, à la parisienne, 500-600m).
J'y vais et je n'ai même pas à attendre longtemps puisque j'étais la 4ème dans la file.
L'opération simple : comme on m'avait versé une avance sur salaire sur le compte -que j'avais ouvert avec 10 yuans, traduire 1€ environ, dans une autre agence dont j'ignorais l'adresse-, je désirais avoir une carte de retrait pour caisses automatiques et retirer quelques sous dans l'immédiat.
Pour le retrait l'opération n'a pas posé de problèmes, c'est pour l'établissement de la carte que ça s'est corsé.

Dans l'agence où j'avais ouvert mon compte, l'agence dont j'ignorais l'adresse, l'employée zélée, ne comprenant pas le système nom-prénom-2ème prénom de ces barbares que sont les Européens, a aggloméré les trois. Ainsi, au lieu de m'appeler Gradoni nom, Martine prénom, Maryse 2ème prénom, j'ai été rebaptisée GRADONIMARTINEMARYSE dans un pur souci de bien faire.
Mais voilà, l'employée de l'agence proche de chez moi ne l'entendait pas ainsi et n'y comprenait plus rien : m'appelais-je Gradoni avec appendice Martine, voire Martine et Maryse ? M'appelais-je GradoniMartineMaryse ?
Dans le doute, ici, on suspend toute action. Les papiers officiels sont une chose sérieuse et toute erreur doit entraîner des conséquences bien néfastes puisqu'on les craint à ce point.
Mais là, je n'étais vraiment pas contente et je tenais à l'avoir cette carte car je ne veux pas passer des heures dans les files d'attente des banques pour retirer quelques sous. Donc, j'insiste, je m'énerve même en disant que je ne veux pas payer les erreurs d'autrui, en chinois à ma manière, en anglais et en français. Je montre ma carte d'identité française, ma carte du lycée français (mon passeport étant dans les services qui vont me procurer la carte de résidente-travailleuse, encore une galère en perspective ?) pour bien établir que, chez nous, on a un nom, un prénom voire deux prénoms et que tout ça c'est l'identité, pour nous.

J'essayais en vain de faire comprendre à l'employée que la précédente avait fait erreur, en chinois, et étant donné que je prononce mal, "elle s'est trompée" pouvait donner "elle a fait" ou "elle s'est assise" (ta cuole, ou zuole). En anglais c'était mieux (et l'employée qu'on m'a attribuée était celle qui parlait anglais, comme d'hab, et qui le parlait très moyennement, comme d'hab). Malgré tout, rien à faire, elle n'en démordait pas : interdiction de carte !
Après que j'aie commencé à montrer que je ne décarrerais pas avant d'avoir eu ma carte, que l'employée et moi nous regardions en chien de faïence campées sur nos positions respectives, une jeune cliente s'est gentiment proposée pour la traduction. Son anglais nettement meilleur que celui de l'employée (par ailleurs sympatique et charmante) a permis une compréhension plus fluide.
Nous avons fini par nous mettre d'accord : je clôturais le compte GRADONIMARTINEMARYSE et j'en ouvrais un au nom de GRADONI tout court, plus de prénom, aux oubliettes le prénom. Evidemment la somme passait de l'un à l'autre compte. Autant dire que j'ai vivement remercié la jeune chinoise qui avait réussi à établir un pont de compréhension dans ce fleuve de malentendus.

Au passage, détail, j'avais dit à l'employée que j'avais reçu une petite partie de mon salaire. Or il se trouve que j'avais touché mon salaire en entier et que pour eux ça fait une sacré somme. Elle a tiqué se demandant combien je devais toucher et à qui elle avait affaire ! Et ça, ça en rajoute de la crainte de mal faire. Puis il y a cette méfiance vis à vis de l'étranger (qui peut frauder), cette peur de fauter et de se faire sanctionner, le ressentiment contre ceux qui touchent des salaires exorbitants, l'incompréhension qui agace, un drôle de mélange.
L'opération dans tous ses aléas a pris une heure, au terme de laquelle l'employée et moi avions -enfin- retrouvé nos sourires respectifs, marque d'un soulagement bien mérité.

Là dessus, comme je n'étais pas loin d'un magasin de thé que j'avais repéré, je suis allée m'acheter un bon thé. Hélas, c'était fermé.
Hier soir j'ai eu l'occasion de repasser devant (je l'ai même fait un peu exprès), et il était enfin ouvert.
Le vendeur m'a reçu agréablement, il me glisse au passage qu'il m'a vu le jour où je me suis heurtée à la porte close. J'ai mis un temps pour comprendre mais la lumière s'est faite environ une minute après qu'il ait prononcé la phrase. Alors il était dans le magasin, il m'a vu essayer d'ouvrir la porte et il n'a pas ouvert ! Je l'ai regardé d'un air incrédule, il a souri et m'a invitée à goûter quelques thés. Je ne me suis pas faite prier.
Deux thés rouge et un thé vert au terme de quoi, moi qui aime bien les thés verts, j'ai acheté du rouge. La conversation que nous avons eu me devient banale :
il me demande d'où je viens, ce que je fais dans la vie, depuis combien de temps je suis à Pékin...
De mon côté c'est pareil : Pékin très grand, beaucoup de marche très fatigant. Serait-il pékinois ? Oui ? C'est bien !
Je préfère le thé vert (là, coincée par le manque de vocabulaire, je ne peux pas exprimer que, contrairement à mes habitudes, je préfère son thé rouge à son thé vert). Ce qui fait que je préfère le vert mais je repars avec le rouge.
Très sympatique ce marchand de thé, je me suis promis d'y retourner quand je parlerai mieux, qu'on fasse un peu de causette, de la vraie, pas mon jargon actuel.

La tortue au dessus, je l'ai croisée quand sa maîtresse la promenait dans la rue de notre lycée. Ici les animaux que j'ai vu dans les rues sont tous de petits animaux : les chiens sont de petits modèles, la tortue c'est plus rare, les oiseaux dans les cages, les chats en liberté (mais je n'ai pas encore pénétré un intérieur chinois, peut-être certains ont-ils des chats).
J'ai appris avec stupéfaction que les étudiants Chinois qui sont au 2ème et 4ème étage du bâtiment qui héberge le nouveau lycée (où je suis la plupart du temps et qui est un institut chinois pour les étudiants qui travaillent), eh bien ces étudiants ont la consigne non écrite d'éviter les contacts avec les lycéens étrangers, c'est à dire les élèves du lycée. Par voie de conséquence, pour éviter les cacophonies, nous n'avons pas de sonneries et les horaires sont très bizarres : certains cours commencent pile à l'heure, d'autres à la demie...

Enfin, la photo d'en dessous c'est ma collègue documentaliste Sandrine le jour où elle m'a emmenée au marché aux puces de Panjiayuan. Elle se trouve dans une allée consacrée aux statues de Bouddah, des Bouddahs par centaines.



Vous la voyez de dos, certes, et sachez qu'elle est charmante, plus tard, peut-être, avec son autorisation, je la montrerai de face !

L'agence


Ce que vous voyez au dessus c'est l'espace d'où je vous écris, mon bureau-véranda qui donne à l'Ouest sur une rue animée Dong zhi nei bei xiao jie (Rue interieure droit vers l'Est la petite rue Nord ou à peu près), j'habite au 16.
Ce que vous voyez traîner sur la table ce sont mes premières corrections de séquences avec les 5èmes. Et la table sur laquelle elles sont posées c'est, ah là là c'est toute une histoire ! C'est encore l'agence !!!!
On va commencer par le commencement.

Au lycée français les gens se refilent des adresses pour les installations et autres, parmi ces adresses celle d'un jeune français de 27 ans, Jean-Baptiste, qui aide les pauvres profs paumés dans Pékin que nous sommes à trouver un appart. Bien sûr, Jean-Baptiste ne fait pas ça à l'oeil, il a une commission sur le prix que soutire l'agence. Et, évidemment, il a son réseau d'agences. Et Jean-Baptiste qui est à Pékin depuis 4 ou 5 ans, parle le chinois.

Avec moi ça avait commencé de travers, je lui avais donné rendez-vous sur le site du nouveau lycée et, comme je n'avais pas précisé, il était allé à l'ancien site qui est maintenant celui des primaires et du collège seulement. Mais un coup de mobile a tout arrangé.
En taxi (car ici ils ne sont pas chers pour nous : 1, 2, 3 euros dans le pire des cas), on se rend vers une de ses agences, seulement voilà : il se trompe et entre dans une agence qui lui est parfaitement inconnue, ce qu'il réalise assez vite mais trop tard, on avait déjà visité deux appart.
Parmi ces deux appart, le premier je ne m'en souviens guère mais le deuxième ça oui. Imaginez, dans le centre de Pékin (à l'intérieur du 2ème périphérique, le premier devant être la Cité Interdite) un espace calme et comme un jardin intérieur : un hutong, et dans ce hutong, comme un écrin, un ensemble de bâtiments entouré d'une sorte de jardin avec légumes et fleurs et arbres, le tout populaire et pas franchement expat-occidental. Hélas, l'appartement était tout aménagé par la propriétaire, une jeune femme qui avait dû s'imaginer le mode de vie de ses locataires : une pièce avec un lit qui prenait presque toute la place avec, pour rajouter au sentiment d'étouffement, un canapé en face et une commode. Trônant sur la commode, un poste TV. Coin cuisine OK, petits chaussons pour entrer. Une autre pièce, un autre lit. J'ai commencé par demander qu'elle ôte de la pièce principale le lit, le canapé et la TV. Ca l'a choquée, elle a tergiversé puis accepté pour le canapé, mais le canapé seulement. Puis, au cours de longues négociations, elle a voulu que je paie un an d'avance, impossible.
On allait rentrer bredouilles quand le type de l'agence (appelons le agence-boy1) qui nous faisait visiter nous a proposé une autre visite.
Là quand j'ai vu l'appartement j'ai eu un coup de coeur malgré les divers disfonctionnements et l'état d'abandon dans lequel il était.
S'en sont suivies des heures de négociations au terme desquelles Jean-Baptiste craignait de ne pas toucher sa commission, durant lesquelles je tentais de capter tout ce que je pouvais des échanges entre lui et l'agence-boy1 qui ne parlait pas anglais, moments âpres de discussion pied à pied que JB me commentait au fur et à mesure, à sa manière mais assez honnêtement. Toutefois, entre agence boy1 et lui ça faisait un peu combat de coqs.
Le lendemain on est allé signer le contrat.
Tandis qu'agence boy1 ahanait au remplissage, JB s'effarait de voir qu'il était rédigé entièrement..... en chinois !!!
Evidemment il n'avait pas l'habitude et n'entravait que couic au langage écrit, d'habitude il traite en anglais. Cependant une série de tampons officiels l'ont tout de même rassuré, moi aussi. Et j'ai signé !
Des heures ça prenait le remplissage, Agenceboy 1 s'appliquait à bien remplir, consciencieusement, JB s'énervait et m'affirmait qu'il était totalement incompétent. Je lui ai demandé si j'étais la première occidentale à qui il louait un appartement (ça, m'arrive de me faire comprendre), il m'a répondu que oui, sous le regard goguenard de JB. Plus tard on a compris que j'étais sa première tout court. Ca commençait dur pour lui. Et il avait l'air de peiner. Dès qu'il s'agissait de me poser des questions directement, quand je ne comprenais pas il demandait à un autre (agence boy 2) de me poser les questions en anglais et de traduire les réponses. Or, l'anglais d'agence boy 2 était extrèmement rudimentaire, un peu comme mon chinois, il mettait bien dix minutes à traduire des réponses ou des questions qui me semblaient simples. Le tout étant extrèmement long, pénible et fatiguant pour eux comme pour moi.
Quelques jours plus tard, quand j'ai voulu signaler mon lieu d'habitation aux autorités (obligatoire) il leur fallait m'accompagner, ça ne se battait pas au portillon. Les six ou sept agence boys and girls se refilaient le bébé tandis que, sans JB que je n'avais pas voulu déranger pour si peu, je suivais l'affaire comme un match de ping-pong.
La balle est tombée sur agence boy2 (anglais oblige et au cas où) et agence girl pas joyeuse : si j'ai bien entendu elle a bien exprimé qu'elle n'était pas contente d'y aller, le pensum, alors qu'agence boy 1 devait se sentir soulagé.
Finalement on y est arrivé et j'ai tenu à remercier agence girl que j'ai du attendre un moment car elle faisait la causette avec la jeune flic du poste de police. Il me semble qu'elle a apprécié.

C'était bien tout ça : j'avais un toit sur la tête, j'étais OK administrativement mais pas internet chez moi.
C'est avec horreur que j'ai appris qu'il fallait passer par l'agence pour se faire connecter. Pas qu'ils ne soient pas sympatiques mais pour eux comme pour moi c'est exténuant. Leur côté tatillon alors qu'on nage dans le flou linguistique, c'est un peu exaspérant aussi, mais il faut les comprendre : ils veulent bien faire.
Puis, finalement, on s'est compris, et deux jours après agence boy1 était devant chez moi avec l'homme des télécom chinois, le jour même c'était installé, j'avais Internet at home.

Enhardie par cette première communication réussie, et comme j'avais besoin d'une table, un modèle simple, j'ai demandé à agence boy1 où je pourrais trouver ça. Coup de fil à agence boy 2 pour s'assurer qu'il avait bien compris et longue réflexion du susdit 2 pour bien assimiler l'anglais "simple table". Longue tractation au mobile passant de main en main avec des efforts dérisoires de ma part pour m'exprimer en chinois (gros problème : les tons).
On me donne une adresse que je ne sais même pas si c'est dans le magasin qu'il m'ont plus ou moins indiqué que je suis allée, toujours est-il que j'ai enfin cette "simple table" et que j'en suis très contente. Au passage, j'ai réussi à me faire livrer la table, quand même. Et là, personne ne parlait anglais.
A propos d'anglais, quand je pose des questions dans la rue, souvent des jeunes filles s'arrêtent pour écouter et tester leur anglais. On les voit qui ont le désir de vous adresser la parole, quelquefois pour montrer à leur mère qui les accompagne quand c'est le cas, toujours pour s'exercer un peu. Et ça leur plait, visiblement.
Moi, évidemment, je ne suis pas ravie d'avoir recours à l'anglais, mais ça semble leur faire tellement plaisir...

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est pas parce qu'on est en Chine qu'on peut faire du chinois. Je m'explique : l'oral sauvage peut-être, mais l'écrit rien du tout, c'est travail perso obligatoire.
Alors j'ai pris hier mon courage à deux mains et je suis allée m'inscrire à un cours de chinois. Pendant les vacances de Noël, peut-être, j'irais dans une fac pour suivre un cours intensif.

En dessous une image prise à Gaobeidian, un quartier Sud de Pékin : l'homme perché sur la charette tirée par le cheval vend des pastèques et des melons, au loin le Pékin des buildings.




C'est ce contraste omniprésent hyper-moderne et traditionnel (ce qu'il en reste) qui frappe beaucoup d'occidentaux ici.

Premiers pas





Ils sont difficiles mais ils sont nombreux !
Eh oui ! comme je l'ai déjà dit à certains dans un premier mail, Pékin FEICHANG DA, très très grand, immense. Six périphériques, à côté Paris c'est un gros bourg.

Ici quand on se perd c'est aux kilomètres et moi, je me perds souvent. Remarquez, ça me permet de m'adresser aux pékinois pour leur demander la bonne direction, mais là, je dois dire, j'ai eu des surprises et quelques déconvenues : je parle chinois comme une vache espagnole et, en plus, je me vexe quand ils se mettent à me parler en anglais.
Il me manque toujours un mot, je construis mal mes phrases, et je vous dis pas les tons.

Un des premiers jours je voulais aller je ne sais plus où et j'avais décidé de dire que j'allais vers la Cité Interdite, histoire d'annoncer la direction sur un lieu très connu et avec lequel je pourrais avoir des informations sur la direction à prendre auprès de ceux à qui je demanderais mon chemin. Et me voilà entrain de demander à plusieurs reprises à des chinois un peu étonnés, Gu gong zai nar ? (la cité interdite c'est où ?) et je précise que j'y vais à pied, regard de commisération (c'est très loin), propositions de prendre le taxi, voire un bus (ils ont pitié). Au bout d'un certain temps,exaspérée mais ne connaissant pas le mot chinois pour direction, je fais un geste vague en joignant les deux mains comme un début de brasse pour indiquer que c'est la direction, c'est tout. Le chinois auquel je demandais le chemin semble rassuré mais perplexe et, en un éclair, réalise : you yong (nager) et le voilà un peu embêté car il n'a pas l'air de connaître une piscine aux environs. Découragée je lui fais signe de laisser tomber, ce qu'il fait avec soulagement.

Pour les trajets il faut dire que je fais fort parfois : j'ai tenté d'aller au nouveau site du lycée (donc connu par absolument personne sauf le personnel du susdit lycée) sans emporter l'adresse. Eh bien j'y suis arrivée !
Là j'ai mis à contribution un bon nombre de bonnes volontés, y compris un petit jeune qui m'a prêté son portable pour que je joigne le site de l'ancien lycée afin de demander l'adresse à la secrétaire.
Résultat : partie (très en avance) à 10h arrivée à 13h et quelques. Le tout le plus souvent à pied. Ne faîtes plus de la randonnée, venez à Pékin, on y marche, on y marche.
Mais ce coup du lycée c'est à cause des mecs de l'agence....
L'agence, ce sera l'objet du prochain épisode.
Quant à la photo au dessus c'est une charmante jeune chinoise qui se fait photographier devant le portrait de Mao placée sur le fronton de la Cité Interdite. Au dessous c'est pris dans la rue en face de ma chambre, la rue qui borde un hutong.
Et puis, tout en bas c'est wo jia, mon home, mon chez moi, celui que les mecs de l'agence m'ont proposé (le 3ème visité) et sur lequel j'ai flashé (c'est le mot juste car il était auparavant occupé par un photographe Italien, et ça aussi c'est toute une histoire, mais ce sera pour plus tard). c'est pris dans la rue en face de ma chambre, la rue qui borde un hutong.
A suivre....




dimanche 28 septembre 2008

Vive la communication



Ne vous y trompez pas : ceci est, certes, mon nouveau blog... mais tout va continuer comme auparavant.

Sauf que :

  • vous pourrez commenter mes articles !

  • je pourrais lire et commenter vos commentaires !

Enfin, j'espère...