vendredi 27 février 2009

Que fait-elle ? Qui est-elle ?



Perplexe êtes-vous, ain't it ?
Je ne vous aiderai pas à comprendre mais VOUS, vous pouvez m'aider en répondant aux questions : Où est-elle ? Que fait-elle ?
Eventuellement, vous pouvez me faire part d'autres observations (si vous aimez, si c'est raté...)
Par commentaire, par mail, as you like it.

mardi 24 février 2009

Entrée libre au Peng Hao


Quoi de mieux, en guise de présentation de ce théâtre-café, que ces quelques lignes puisées directement au site http://chinacreativedirectory.com/?p=157
« Located on a long narrow alley behind the Central Academy of Drama, Peng Hao Theatre is one of the more inspiring additions to Beijing’s creative scene in a long time. Extremely close to Beijing’s hottest cultural area Nanluogu Xiang, the theatre has a comfortable coffee house and an extremely well-designed, adaptable performance space — perfect for a mix of musical events and workshops. »
Pour récapituler et informer les non-anglophones : situé derrière le Conservatoire d'art dramatique, pas loin du quartier culturellement hot de la ville, le Peng Hao est l'un des lieux des plus inspirés de la création pékinoise : un café confortable et une scène bien conçue.
Théâtre, music-hall, musique sont pour l'instant les trois cordes de l'arc de ses activités, avec une préférence marquée pour le théâtre mais il se peut que Dan-Dan, la délicate et sympatique hôtesse du lieu, ait d'autres projets en tête.



Dès que l'on pénètre dans le lieu, on s'y sent à l'aise et cool ; pour peu qu'on y mène une activité du genre atelier, on s'y sentirait presque comme chez soi.
Le Peng Hao, c'est la version Pékinoise de nos cafés et bars associatifs qui, en plus de leur vocation à désoiffer le quiddam, offrent une palette plus ou moins variée d'activités culturelles.
Ici c'est le théâtre qui est à l'honneur, un théâtre vivant et parfois même agité, un brin gore, mâtiné de music-hall, voire de cirque (voir la vidéo au site :
http://www.cityweekend.com.cn/beijing/articles/blogs-beijing/the-beat/trailer-for-dirty-dancing-live-show-thursday-night-at-peng-hao-theater/ ).
Face aux grandes scènes pékinoises qui accueillent des spectacles d'opéras chinois ou qui reçoivent des troupes étrangères renommées, c'est une alternative qui permet aux troupes locales de s'exprimer, de s'essayer, c'est l'affirmation d'une vie culturelle contemporaine, un des creusets de la création dans la ville.



Créé en octobre 2007 par Liang Dan Dan et Wang Xiang (les deux premières et dernières personnes du diaporama au-dessus), après la recherche sur près d'un an d'un endroit adapté à leur projet, le Peng Hao est une maison de hutong dont la cour a été aménagée en théâtre. Le diaporama ne vous montre pas tout mais, comme vous pouvez le constater, outre le bar et le théâtre, il y a également une terrasse et une pièce en haut où l'on peut se réunir, répéter.
Le premier spectacle qui s'est joué dans ce lieu est une pièce chorégraphique intitulée 8008 : 80 pour la génération des années 80, 08 pour les jeux olympiques qui, décidément, sont une date pour la Chine. Le thème en était les jeunes migrants venus à Pékin et elle était montée par le « Fan theater group », des chinois.
Une fois par an, le Peng Hao accueille aussi des spectacles de fin d'études des élèves du Conservatoire proche. La musique est présente aussi : un jeune français, Yohan, qui produit sous le label alternatif "Wang ba records", (http://virb.com/wbRec) y organise une soirée par mois.



Au départ le lieu était plutôt sino-chinois puis, avec l'arrivée de la rayonnante et énergique Anne Grace Carter aux manettes du workshop, il s'est internationalisé à peu près autant que peut l'être la ville : anglophones venus des USA -qu'ils soient d'origine chinoise ou non-, d'Angleterre, d'Australie, Français, Brésilien, Colombien, Italien... Evidemment il manque les Russes, les Africains... mais ce n'est sans doute qu'une question de temps.



Le lieu ne se loue pas, lorsqu'un spectacle s'y produit, un atelier s'y déroule, le Peng Hao se paye sur les consommations (à boire et à manger : pizza, pâtes...). C'est aussi le mode de fonctionnement de l'Obiwan, un autre lieu du même genre mais films et soirées reggae, étudiantes plutôt que théâtre.
Entre eux, ces lieux ont des relations, au Peng Hao Dan Dan et Xiang ont des accointances avec une ferme transformée en plusieurs théâtres vers Tian an men :le Xi dan.


L'un des projets pour le futur est de programmer des films sur le théâtre, et c'est tout ce qui fait le charme des lieux et de leurs créateurs : un centre d'intérêt bien ancré et une largeur de vues car on n'est pas ici enfermé dans une chapelle et les essais sont bienvenus.



Le lieu commence d'ailleurs à être connu, au dernier spectacle que j'y ai vu, un concours d'impro très amusant, la salle était comble.
Si vous avez envie d'en savoir plus, vous pouvez taper "Beijing Peng Hao" sur votre moteur de recherche favori, vous verrez des sites présentant d'autres aspects du lieu et des vidéos qui complèteront ce que je vous dis ici.

jeudi 19 février 2009

depuis hier il neige

Rien à rajouter... si ce n'est ces photos prises hier soir et ce matin sur le chemin du lycée










Si : ce soir le vent souffle, et le vent, il est froid et violent !!!

lundi 16 février 2009

Le jour de la fête des lanternes

Pour le quinzième et dernier jour de fiesta ininterrompue à Pékin sous prétexte de nouvel an chinois, ma collègue Sandrine (celle qui était, de dos, parmi les bouddahs, en septembre)et moi avons décidé que nous ferions un tour du côté de Qian men pour participer à la liesse populaire et nous extasier devant spectacles et festivités comme, par exemple, celui des lanternes s'élevant par milliers dans le ciel comme autant de promesses de bonheur.
On nous avait bien dit que c'était là que ça se passait l'envol des lanternes, à Qian men.
Et, en effet, là, ça passait pas mal, les gens allaient et venaient, deux par deux, en famille, en bandes de copains, copines : il y en avait partout et il y en avait beaucoup. Des cordons de police bloquaient même certaines rues pour éviter les encombrements maximum.
Il y avait les pétards aussi, et les feux d'artifice mais on était blasées après 14 soirs de feux et pétards au coin des rues, au pied des immeubles le soir venu et même dans la journée, mais de façon plus sporadique. On a raté l'incendie de l'une des tours de CCTV, on était pas au bon endroit. Les cordons de police non plus, d'ailleurs.
Pour le bain de foule c'était plutôt réussi donc, voire presque jusqu'à l'écrasement à un certain moment. Mais, outre aller et venir, se balader, acheter par-ci, par-là, les gens ne semblaient pas se diriger vers un endroit précis, pas de tréteaux réclamant leur public, de scène attirant le pékin, autrement dit lanternes volantes nulle part, marchands ambulants -ou sédentaires- partout.
Alors, on a pris une décision : nous sommes allées nous restaurer dans une gargotte superbe que Sandrine connaissait dans le coin.



Comme vous voyez, c'était animé et bien bruyant. Pour la petite histoire je pensais faire une photo mais j'étais sur "movie", donc j'ai continué comme j'ai pu.
Après avoir rectifié le mode de l'appareil, j'ai pris, dans ce même endroit, des photos d'ambiance, qui suivent.

A la télé qui trône entre les portes d'entrée, un spectacle d'opéra chinois,

Aux cuisines, un jeune travailleur qui aimerait sans doute se reposer un peu,

A quelques tables de nous une des jumelles n'a pas cessé de me faire la gueule.
Et je ne suis hélas pas arrivée à photographier la matrone chinoise (rebondie mais pas aussi épanouie qu'une italienne)qui régnait d'une main de fer sur tout ce petit monde.

Pendant ce temps là,en extérieur, les cuisiniers s'affairaient à la friture.






Ne dirait-on pas le Génie sorti de la poële ?
La prochaine fois, et j'espère dans pas trop longtemps, je vous prépare un article sur le Peng Hao, le café-théâtre où l'atelier Shakespeare s'était produit.