jeudi 16 avril 2009

Il y avait longtemps que...



Après ce long intervalle de plus d'un mois, je me remets à mon blog.
Cependant je n'ai pas grand'chose à vous mettre sous les yeux.
L'écriture -en anglais- d'une pièce en deux acte boit tout mon temps insatiablement, et je ahane, je peine, qui plus est, je la trouve vraiment pas géniale cette "pièce".
J'ai du mal à passer à l'acte II (et fin !).
Le reste du temps qui n'est pas absorbé par la pièce l'est par le boulot.
Et, pour couronner le tout, je photographie de moins en moins !

Mais voilà quand même une femme entourée de fleurs de papier qu'elle fabrique. C'est pour honorer les morts. Et les cimetières ici c'est sacré, pas question de n'être là que pour la visite, Babaoshan c'est pas le Père Lachaise !



Je vous dis ça parce qu'on s'est fait virer, trois européennes bon teint voulant visiter le cimetière de Babaoshan, c'est mal passé.
Les gardiens sur le dos, avec les talky-walkies et pas moyen de quitter l'allée principale. Pas de tombes fleuries à se mettre sous la dent. Les trois vampires n'ont pas eu leur comptant de cadavres !
Après tout ils ont le droit, les chinois, de trouver ça malséant.
Heureusement, à côté, il y avait un marché aux pierres et une sorte de marché au puces plus sino-chinois que l'autre, très connu, de Panjiayuan où j'avais été en septembre dernier.
Il y a le marché ouvert :





Il y a le marché couvert :



Il faut tout de même que je réponde au commentaire de Manu à propos de "que fait-elle ? qui est-elle ?"
C'est Stéphanie, une franco-chinoise du groupe de théâtre avec laquelle je faisais des essais pour "illustrer" un poème que j'ai écrit il y a longtemps et dont il est question que je le dise au Peng Hao... un de ces jours.
Puis il y a eu la pièce !

Je vous offre à tous un bouquet de fleurs, cadeau d'Eric Simard quand il était de passage à Pékin.