lundi 16 février 2009

Le jour de la fête des lanternes

Pour le quinzième et dernier jour de fiesta ininterrompue à Pékin sous prétexte de nouvel an chinois, ma collègue Sandrine (celle qui était, de dos, parmi les bouddahs, en septembre)et moi avons décidé que nous ferions un tour du côté de Qian men pour participer à la liesse populaire et nous extasier devant spectacles et festivités comme, par exemple, celui des lanternes s'élevant par milliers dans le ciel comme autant de promesses de bonheur.
On nous avait bien dit que c'était là que ça se passait l'envol des lanternes, à Qian men.
Et, en effet, là, ça passait pas mal, les gens allaient et venaient, deux par deux, en famille, en bandes de copains, copines : il y en avait partout et il y en avait beaucoup. Des cordons de police bloquaient même certaines rues pour éviter les encombrements maximum.
Il y avait les pétards aussi, et les feux d'artifice mais on était blasées après 14 soirs de feux et pétards au coin des rues, au pied des immeubles le soir venu et même dans la journée, mais de façon plus sporadique. On a raté l'incendie de l'une des tours de CCTV, on était pas au bon endroit. Les cordons de police non plus, d'ailleurs.
Pour le bain de foule c'était plutôt réussi donc, voire presque jusqu'à l'écrasement à un certain moment. Mais, outre aller et venir, se balader, acheter par-ci, par-là, les gens ne semblaient pas se diriger vers un endroit précis, pas de tréteaux réclamant leur public, de scène attirant le pékin, autrement dit lanternes volantes nulle part, marchands ambulants -ou sédentaires- partout.
Alors, on a pris une décision : nous sommes allées nous restaurer dans une gargotte superbe que Sandrine connaissait dans le coin.



Comme vous voyez, c'était animé et bien bruyant. Pour la petite histoire je pensais faire une photo mais j'étais sur "movie", donc j'ai continué comme j'ai pu.
Après avoir rectifié le mode de l'appareil, j'ai pris, dans ce même endroit, des photos d'ambiance, qui suivent.

A la télé qui trône entre les portes d'entrée, un spectacle d'opéra chinois,

Aux cuisines, un jeune travailleur qui aimerait sans doute se reposer un peu,

A quelques tables de nous une des jumelles n'a pas cessé de me faire la gueule.
Et je ne suis hélas pas arrivée à photographier la matrone chinoise (rebondie mais pas aussi épanouie qu'une italienne)qui régnait d'une main de fer sur tout ce petit monde.

Pendant ce temps là,en extérieur, les cuisiniers s'affairaient à la friture.






Ne dirait-on pas le Génie sorti de la poële ?
La prochaine fois, et j'espère dans pas trop longtemps, je vous prépare un article sur le Peng Hao, le café-théâtre où l'atelier Shakespeare s'était produit.

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