mardi 20 octobre 2009

C'est long

Ce blog s'arrête car passer par un proxy c'est long, ça bouffe du temps et, en plus, pour mettre des photos soit c'est pas possible, soit c'est un calvaire.
Donc, ceux qui veulent avoir des nouvelles n'ont qu'à m'envoyer un email
mgradoni@yahoo.fr
J'envoie, de temps en temps, un article de chronique (on va dire) qui peut les intéresser ou les amuser.
Alors, à bientôt et autrement !

jeudi 4 juin 2009

Blog bloqué ça bugg !

Ca me fait penser à ce passage de la Marylou de Gainsbourg (ou bar), je cite :" Quand Marylou danse reggae, après l'amour pisser sagaie".
Ici quand début juin près d'arriver, nombre de blogs bugger bloqués.
Et c'est ce qui m'arrive !
Si je peux écrire c'est parce que j'ai rusé et pour vous dire que c'est pas tous les jours que je pourrais !
Des en habits de deuil sur mon parcours, hier, j'en ai pas vu. C'était vie ordinaire, le Pékin habituel.
Bon, on ne va pas en faire tout un fromage, la Chine peut surprendre parfois. Et surtout que le fromage c'est cher ici ! Cher payé.
Comme je ne vois pas le coin "ajouter des images" il n'y aura pas de photos, tant pis pour vous et moi.
Si ça débloque je vous ferai un coin expo.
Au fait, j'ai donné sa photo à la mère de la fille de la boulangère, à la boulangère donc. J'avais fait un tirage papier. Elle était contente, moi aussi. J'ai envie de faire un tas de photos dans ces hutongs d'en face (de chez moi), histoire d'en conter un peu la vie.

lundi 11 mai 2009

Temple, orphelinat, musées... Vive les vacances


Vous avez là un des multiples démons ou bouddhas qui peuplent le temple de Yong he gong proche de chez moi... et que j'ai enfin visité à l'occasion du passage d'un collègue Parisien à Pékin.
N'ayant aucune connaissance sur le bouddhisme je n'ai pas vraiment pu apprécier.
Par contre, même si ma connaissance de l'art chinois est rudimentaire, j'ai été impressionnée par le musée d'art de Pékin.
Le rez de chaussée était consacré à la sculpture contemporaine, les dates de naissance des artistes allant des années 20 à 80-87. Trois femmes seulement !
Un petit aperçu ci-dessous.







J'y ai découvert également l'oeuvre d'un graveur qui s'appelle Chao Mei et qui a dessiné peint (encre, aquarelle), et gravé depuis les années 30 jusqu'aux années 90. Impressionnant. De plus, ses gravures de la période 1970 m'ont évoqué Lichtenstein. Les photos suivantes ne rendent pas bien les couleurs qui étaient exceptionnelles.





Ces vacances auront été fertiles en découvertes. De petites découvertes : comme si j'entr'apercevais de minuscules fragments d'une Chine impossible à saisir globalement, toujours trop grande, trop cachée.
Toujours est-il que, pratiquant l'échange linguistique avec une certaine Jenny, cette jeune chinoise m'a propposé d'aller à Tianjin en groupe. Ce que je n'avais pas bien compris c'est qu'on visiterait un orphelinat le matin. Et ce que j'avais encore moins bien compris c'est qu'on le visiterait avec son groupe catholique (très impliqué dans l'orphelinat en question).
L'orphelinat en question est entre Pékin et Tianjin, il est composé de plusieurs bâtiments bas où les enfants sont groupés suivant les âges. Il a été fondé par un certain Tim Baker qui s'évertue à trouver des sponsors pour améliorer le lieu. Et il en trouve.
Ces enfants sont ceux que les autres orphelinats leur confient car les enfants ne sont pas adoptables... donc des enfants diversement handicapés.
Nous avons passé une bonne partie de la matinée à jouer avec les uns et les autres gamins. C'était poignant : ce gamin dont la grosseur de la tête l'empêche de marcher combien de temps vivra-t-il ? Cet autre dont le visage est rongé par une psoriasis impitoyable comment peut-on vivre ça au quotidien ? On se pose des tas de questions et on en sort déprimé.
Cet orphelinat là est un orphelinat modèle, combien y en a-t-il qui ne le sont pas ? Mais il semblerait toutefois que ce "village d'enfants" ne soit pas le seul.
Pour celui-ci, le gouvernement (local ?) a quasi offert le terrain car il a été octroyé pour 1 yuan... avec pour condition de construire un certain nombre de bâtiments en un temps fixé. Là ils sont un peu en retard sur l'échéancier pour la construction de l'école.

Le groupe catho était hétéroclite : des jeunes non chinois venus de divers pays anglophones, quelques chinois, un Australien d'origine indienne. Ils visitent l'endroit régulièrement. Ils font des groupes de discussions, semblent mener des actions de type caritatif. A part le milieu universitaire, que j'ai eu l'occasion de rencontrer brièvement ensuite, les milieux artistiques comme les workshops que je fréquente, et sans doute quelques entreprises, ce sont les milieux les plus mêlés en terme de nationalités que j'ai croisé ici.
Evidemment je n'ai pas de photos. Ils ont un site : http://www.chinaorphans.org/ et on peut avoir de plus amples informations sur l'historique du lieu à :
http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=1427329

Autre découverte : un village, Picun (皮村 : village du cuir) au Nord Est de Pékin, investi par des ouvriers migrants qui ont bâti un théâtre, qui font fonctionner une école et ont ouvert, dans une ancienne usine désaffectée, un musée consacré à leur histoire.
Pas de site repéré mais un article là :
http://www.china.org.cn/china/features/content_16728913.htm
(la plupart des articles sont en anglais, désolée pour les non-anglophones).

L'initiative est partie d'un groupe de migrants qui a l'air très actif, leur porte parole, Sun Heng, écrit et chante des chansons, il est aussi le curateur du musée.
L'instituteur, lui, est un étudiant en journalisme, volontaire inscrit dans une ONG.
L'école n'est pas reconnue, les enfants qui achèvent la primaire ne peuvent pas s'inscrire dans un collège pékinois. (Au passage, dans l'école on trouve une bibliothèque où tous les habitants peuvent emprunter des livres : c'est la doc qui vous parle là).

Il faut savoir que l'école est très chère pour les enfants de migrants, plus chère que pour les habitants de Pékin qui ont leur hukou, sorte de carte d'enregistrement sur un lieu qui permet d'en être un légitime habitant avec tous les droits que cela comporte. Déjà, pour les parents qui ont un hukou, l'école n'est pas gratuite, elle l'est en principe mais il y a toujours des frais en plus. Pour les enfants de migrants il est exigé des frais d'écolage.
Mais à propos de la Chine sociale un Pierre Haski avec son Rue 89 ou un Gilles Sabrié et son oeil sur la Chine vous en diront plus que moi car ils sont autrement mieux informés.
Moi je ne livre ici que des informations minimales, des points de vue, des impressions, suivant une trajectoire personnelle qui va un peu tous azimuts, même si j'essaie de m'informer afin de ne pas écrire d'inepties.
Mais il est temps que je vous laisse, et ce en compagnie de la femme et la fille du boulanger (做面包du hutong d'en face (de chez moi). Ou comment rester marseillaise à Pékin.



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jeudi 16 avril 2009

Il y avait longtemps que...



Après ce long intervalle de plus d'un mois, je me remets à mon blog.
Cependant je n'ai pas grand'chose à vous mettre sous les yeux.
L'écriture -en anglais- d'une pièce en deux acte boit tout mon temps insatiablement, et je ahane, je peine, qui plus est, je la trouve vraiment pas géniale cette "pièce".
J'ai du mal à passer à l'acte II (et fin !).
Le reste du temps qui n'est pas absorbé par la pièce l'est par le boulot.
Et, pour couronner le tout, je photographie de moins en moins !

Mais voilà quand même une femme entourée de fleurs de papier qu'elle fabrique. C'est pour honorer les morts. Et les cimetières ici c'est sacré, pas question de n'être là que pour la visite, Babaoshan c'est pas le Père Lachaise !



Je vous dis ça parce qu'on s'est fait virer, trois européennes bon teint voulant visiter le cimetière de Babaoshan, c'est mal passé.
Les gardiens sur le dos, avec les talky-walkies et pas moyen de quitter l'allée principale. Pas de tombes fleuries à se mettre sous la dent. Les trois vampires n'ont pas eu leur comptant de cadavres !
Après tout ils ont le droit, les chinois, de trouver ça malséant.
Heureusement, à côté, il y avait un marché aux pierres et une sorte de marché au puces plus sino-chinois que l'autre, très connu, de Panjiayuan où j'avais été en septembre dernier.
Il y a le marché ouvert :





Il y a le marché couvert :



Il faut tout de même que je réponde au commentaire de Manu à propos de "que fait-elle ? qui est-elle ?"
C'est Stéphanie, une franco-chinoise du groupe de théâtre avec laquelle je faisais des essais pour "illustrer" un poème que j'ai écrit il y a longtemps et dont il est question que je le dise au Peng Hao... un de ces jours.
Puis il y a eu la pièce !

Je vous offre à tous un bouquet de fleurs, cadeau d'Eric Simard quand il était de passage à Pékin.

samedi 7 mars 2009

Ombres chinoises sur un toit



Dans des hutongs du centre-ville les restructurations vont bon train ainsi que les rafistolages. Permettront-ils à la population de rester ? On se renseignera.
Si vous voulez agrandir la photo, cliquez dessus et, pour revennir au blog, c'est la flèche du haut dans la barre des menus.
Et voici un lien qui vous permettra, si ça vous intéresse, de lire quelques articles sur la société chinoise contemporaine :

http://www.shs-chine.eu/index.php?id=117

vendredi 6 mars 2009

Calligraphe et musiciens populaires de Chine

L'art éphémère se porte bien à Pékin. Ici on peut être un artiste "d'avant-garde" à tout âge, la preuve ce calligraphe :



Pas mal d'amateurs de tous styles, de tous bords.


Le téléphone portable est-il soluble dans la calligraphie à l'eau ?








Le téléphon son !






Ephémère disions nous ?
Qu'advient-il de la calligraphie à l'eau ?



Comme lors de la découverte d'une fresque antique dans "Roma" de Fellini, peu à peu les signes s'effacent...

Plus loin des musiciens jouent et, à tour de rôle, des personnes chantent... des airs d'opéra chinois classiques peut-être, des airs connus et populaires en tous cas.





vendredi 27 février 2009

Que fait-elle ? Qui est-elle ?



Perplexe êtes-vous, ain't it ?
Je ne vous aiderai pas à comprendre mais VOUS, vous pouvez m'aider en répondant aux questions : Où est-elle ? Que fait-elle ?
Eventuellement, vous pouvez me faire part d'autres observations (si vous aimez, si c'est raté...)
Par commentaire, par mail, as you like it.

mardi 24 février 2009

Entrée libre au Peng Hao


Quoi de mieux, en guise de présentation de ce théâtre-café, que ces quelques lignes puisées directement au site http://chinacreativedirectory.com/?p=157
« Located on a long narrow alley behind the Central Academy of Drama, Peng Hao Theatre is one of the more inspiring additions to Beijing’s creative scene in a long time. Extremely close to Beijing’s hottest cultural area Nanluogu Xiang, the theatre has a comfortable coffee house and an extremely well-designed, adaptable performance space — perfect for a mix of musical events and workshops. »
Pour récapituler et informer les non-anglophones : situé derrière le Conservatoire d'art dramatique, pas loin du quartier culturellement hot de la ville, le Peng Hao est l'un des lieux des plus inspirés de la création pékinoise : un café confortable et une scène bien conçue.
Théâtre, music-hall, musique sont pour l'instant les trois cordes de l'arc de ses activités, avec une préférence marquée pour le théâtre mais il se peut que Dan-Dan, la délicate et sympatique hôtesse du lieu, ait d'autres projets en tête.



Dès que l'on pénètre dans le lieu, on s'y sent à l'aise et cool ; pour peu qu'on y mène une activité du genre atelier, on s'y sentirait presque comme chez soi.
Le Peng Hao, c'est la version Pékinoise de nos cafés et bars associatifs qui, en plus de leur vocation à désoiffer le quiddam, offrent une palette plus ou moins variée d'activités culturelles.
Ici c'est le théâtre qui est à l'honneur, un théâtre vivant et parfois même agité, un brin gore, mâtiné de music-hall, voire de cirque (voir la vidéo au site :
http://www.cityweekend.com.cn/beijing/articles/blogs-beijing/the-beat/trailer-for-dirty-dancing-live-show-thursday-night-at-peng-hao-theater/ ).
Face aux grandes scènes pékinoises qui accueillent des spectacles d'opéras chinois ou qui reçoivent des troupes étrangères renommées, c'est une alternative qui permet aux troupes locales de s'exprimer, de s'essayer, c'est l'affirmation d'une vie culturelle contemporaine, un des creusets de la création dans la ville.



Créé en octobre 2007 par Liang Dan Dan et Wang Xiang (les deux premières et dernières personnes du diaporama au-dessus), après la recherche sur près d'un an d'un endroit adapté à leur projet, le Peng Hao est une maison de hutong dont la cour a été aménagée en théâtre. Le diaporama ne vous montre pas tout mais, comme vous pouvez le constater, outre le bar et le théâtre, il y a également une terrasse et une pièce en haut où l'on peut se réunir, répéter.
Le premier spectacle qui s'est joué dans ce lieu est une pièce chorégraphique intitulée 8008 : 80 pour la génération des années 80, 08 pour les jeux olympiques qui, décidément, sont une date pour la Chine. Le thème en était les jeunes migrants venus à Pékin et elle était montée par le « Fan theater group », des chinois.
Une fois par an, le Peng Hao accueille aussi des spectacles de fin d'études des élèves du Conservatoire proche. La musique est présente aussi : un jeune français, Yohan, qui produit sous le label alternatif "Wang ba records", (http://virb.com/wbRec) y organise une soirée par mois.



Au départ le lieu était plutôt sino-chinois puis, avec l'arrivée de la rayonnante et énergique Anne Grace Carter aux manettes du workshop, il s'est internationalisé à peu près autant que peut l'être la ville : anglophones venus des USA -qu'ils soient d'origine chinoise ou non-, d'Angleterre, d'Australie, Français, Brésilien, Colombien, Italien... Evidemment il manque les Russes, les Africains... mais ce n'est sans doute qu'une question de temps.



Le lieu ne se loue pas, lorsqu'un spectacle s'y produit, un atelier s'y déroule, le Peng Hao se paye sur les consommations (à boire et à manger : pizza, pâtes...). C'est aussi le mode de fonctionnement de l'Obiwan, un autre lieu du même genre mais films et soirées reggae, étudiantes plutôt que théâtre.
Entre eux, ces lieux ont des relations, au Peng Hao Dan Dan et Xiang ont des accointances avec une ferme transformée en plusieurs théâtres vers Tian an men :le Xi dan.


L'un des projets pour le futur est de programmer des films sur le théâtre, et c'est tout ce qui fait le charme des lieux et de leurs créateurs : un centre d'intérêt bien ancré et une largeur de vues car on n'est pas ici enfermé dans une chapelle et les essais sont bienvenus.



Le lieu commence d'ailleurs à être connu, au dernier spectacle que j'y ai vu, un concours d'impro très amusant, la salle était comble.
Si vous avez envie d'en savoir plus, vous pouvez taper "Beijing Peng Hao" sur votre moteur de recherche favori, vous verrez des sites présentant d'autres aspects du lieu et des vidéos qui complèteront ce que je vous dis ici.

jeudi 19 février 2009

depuis hier il neige

Rien à rajouter... si ce n'est ces photos prises hier soir et ce matin sur le chemin du lycée










Si : ce soir le vent souffle, et le vent, il est froid et violent !!!

lundi 16 février 2009

Le jour de la fête des lanternes

Pour le quinzième et dernier jour de fiesta ininterrompue à Pékin sous prétexte de nouvel an chinois, ma collègue Sandrine (celle qui était, de dos, parmi les bouddahs, en septembre)et moi avons décidé que nous ferions un tour du côté de Qian men pour participer à la liesse populaire et nous extasier devant spectacles et festivités comme, par exemple, celui des lanternes s'élevant par milliers dans le ciel comme autant de promesses de bonheur.
On nous avait bien dit que c'était là que ça se passait l'envol des lanternes, à Qian men.
Et, en effet, là, ça passait pas mal, les gens allaient et venaient, deux par deux, en famille, en bandes de copains, copines : il y en avait partout et il y en avait beaucoup. Des cordons de police bloquaient même certaines rues pour éviter les encombrements maximum.
Il y avait les pétards aussi, et les feux d'artifice mais on était blasées après 14 soirs de feux et pétards au coin des rues, au pied des immeubles le soir venu et même dans la journée, mais de façon plus sporadique. On a raté l'incendie de l'une des tours de CCTV, on était pas au bon endroit. Les cordons de police non plus, d'ailleurs.
Pour le bain de foule c'était plutôt réussi donc, voire presque jusqu'à l'écrasement à un certain moment. Mais, outre aller et venir, se balader, acheter par-ci, par-là, les gens ne semblaient pas se diriger vers un endroit précis, pas de tréteaux réclamant leur public, de scène attirant le pékin, autrement dit lanternes volantes nulle part, marchands ambulants -ou sédentaires- partout.
Alors, on a pris une décision : nous sommes allées nous restaurer dans une gargotte superbe que Sandrine connaissait dans le coin.



Comme vous voyez, c'était animé et bien bruyant. Pour la petite histoire je pensais faire une photo mais j'étais sur "movie", donc j'ai continué comme j'ai pu.
Après avoir rectifié le mode de l'appareil, j'ai pris, dans ce même endroit, des photos d'ambiance, qui suivent.

A la télé qui trône entre les portes d'entrée, un spectacle d'opéra chinois,

Aux cuisines, un jeune travailleur qui aimerait sans doute se reposer un peu,

A quelques tables de nous une des jumelles n'a pas cessé de me faire la gueule.
Et je ne suis hélas pas arrivée à photographier la matrone chinoise (rebondie mais pas aussi épanouie qu'une italienne)qui régnait d'une main de fer sur tout ce petit monde.

Pendant ce temps là,en extérieur, les cuisiniers s'affairaient à la friture.






Ne dirait-on pas le Génie sorti de la poële ?
La prochaine fois, et j'espère dans pas trop longtemps, je vous prépare un article sur le Peng Hao, le café-théâtre où l'atelier Shakespeare s'était produit.

samedi 17 janvier 2009

Coucou me revoilà



Il m'est difficile en ce moment de trouver du temps pour arpenter la ville à la recherche de photos à faire pour ce blog et j'attends avec impatience le nouvel an chinois, le 25-26 janvier, pour voir la liesse que l'on m'a décrite, et même si une ombre terrible à cette joie en ce moment, Gaza, me pousse à fouiller dans tous les coins de la toile pour m'informer dans l'espérance d'une trêve, d'un arrêt du massacre.
Voici donc quelques photos prises un peu par-ci, par-là.
Le chat est le seul type de tag que je vois ici : des dessins faits à la main sur des objets poussiéreux, ici la fenêtre d'un bâtiment à l'abandon.



Ce camion est typique : on en voit pas mal qui sillonnent la ville, recyclage des cartons et plastiques que ramassent les pauvres pour les revendre à ceux qui traitent ces déchets en gros. Les déchetteries ici sont en pleine ville, il y en a dans de nombreux hutong.





Les tireurs de pousse-pousse sont ici au repos, vers la tour de la cloche. Ils dorment ou bien ils jouent au go.



Les installations électriques ici sont fascinantes de complexité, autant en intérieur qu'à l'extérieur et, quand il s'agit de les réparer c'est pas des équipes qui s'en occupent mais des armadas d'ouvriers. Le résultat est photogénique je trouve.

J'espère pouvoir vous faire un jour une sorte de reportage sur un sujet local mais, dès qu'il est question d'apparaître sur un blog, les gens rentrent dans leur coquille et s'y refusent. Mais je ne désespère pas.

PS : pour des infos non habituelles et des analyses intéressantes à lire de la situation internationale le site : http://www.contrinfos.infos est vraiment bien.
Et, figurez-vous que ma collègue randonneuse, pleine d'énergie et d'idées brillantes, a ouvert un net vibes avec la presse française et étrangère que je vous conseille pour faire un tour de la presse : http://www.netvibes.com/cdidulfip#Outils_de_recherche

vendredi 2 janvier 2009

promenade bis, les patineurs de Qianhai

Promenade par les lacs Houhai et Qianhai



En se balladant sur les bords des lacs Houhai et Qianhai (lac arrière et lac de devant), une promenade appréciée par les pékinois, on peut voir tout un tas de Beijinger's attitudes.
En ce moment la glace s'est installée sur les lacs pour le plus grand régal des Pékinois en dehors des joies que procure la barbapapa..

Les mamans font un petit tour sur le lac pour faire plaisir à leur enfant (unique : du sheng zi nu oblige, la loi sur l'enfant unique)



Les amoureux s'enhardissent


Etape 1, elle a du mal


Etape 2, elle a pris de l'assurance

Les photographes photographient des modèles (ou des copains photographient une copine)







Un homme qui comptait glisser sur son engin s'empêtre



Et dans Houhai on y nage, on y nage...





et on en sort (en forme)



Encore plus inattendu :un sauteur à la corde, un (unique lui aussi bien qu'il n'y ait pas de loi sur les sauteurs à la corde)



Pour les amateurs de classiques, les hockeyeurs. Au passage on remarquera que la nuit tombe, il est aux environs de cinq heures.